lundi 9 juillet 2012

De Menton à Nice: l'apocalypse...

Par Jean Breton

Ce fut une grosse journée hier et malgré tout, nous nous sommes réveillés pas mal de bonne heure ce matin soit aux alentours de 6h!!! Le levé est fort différent ce matin des journées précédantes car nous n'avons rien au programme: pas de vélo, pas d'itinéraire et surtout, nos amis Français ne sont plus avec nous. Christian décide tout de même de faire un peu de vélo question d'aller du côté Italien tout près de Menton mais signe du destin, il fait une crevaison. C'est signe de ranger les vélos ce que nous ferons après avoir pris le petit déjeuner.

Ranger les vélos dans les cases, ce n'est pas une mince tâche: il faut d'abord monter nos cases dans l'escalier étroit en colimaçon de notre hôtel au deuxième étage (il n'y a pas d'ascenceurs!). Ensuite, il faut enlever les roues, le guidon du vélo, les pédales et ranger le tout minutieusement dans le fameux case. Ceux de Christian et de votre humble serviteur sont rigides et prennent beaucoup de place, ceux de Diane et Michel sont souples donc plus maléables. Une fois l'opération complétée, nous avons encore un peu de temps pour marcher dans la ville et acheter nos billets pour le train qui quitte à 11h59.

Nous retournons à l'hôtel pour descendre tout notre stock et franchir péniblement sous le soleil déjà chaud et chargé comme des mulets les 400 mètres de l'hôtel à la gare. Nous attendons donc le train sur la rampe... et les gens commencent à affluer et nous comprenons que nous ne serons pas seul dans le train. Et lorsqu'il entre en gare, nous constatons avec stupéfaction que le train est déjà plein!!! On se garoche donc devant la porte la plus proche avec notre arsenal et on fonce la tête baissée! C'est réussit mais avec beaucoup d'efforts mais ce n'était que le début du plus pénible 30 km de train de notre vie. De station en station, le train continue de s'emplir et tout d'un coup, à la station Monaco-Monte Carlo, une gang d'Italiens qui ont décidés d'aller à la plage prennent d'assault le train et poussent tel au rugby tout ce qui bouge pour entrer. Christian et Michel font un écran pour protéger Diane afin que ne soyons pas obligé de la ramasser à la spatule lorsque nous sortirons... C'est l'enfer et il y a du monde partout: Michel dans l'escalier du deuxième étage avec son vélo, Jean dans la rangée avec son gros case en plein dans le chemin et les gens qui tentent de passer... Vraiment, c'est l'apocalypse... Nous terminerons notre prériple par un assault final à la station Nice-Ville afin de sortir de ce merdier!!! Et encore une fois avec succès!!!

Linda, la blonde de Michel, nous attend à la station et connaît déjà le chemin pour l'hôtel. Une bénédiction!!!!! Quel soulagement! Nous décidons de faire le trajet à pied jusqu'à l'hôtel, déposons nos bagages et allons casser la croûte tout près. Nous pouvons finalement prendre possession de nos chambres vers 14h, prendre un petit repos et se rendre à la plage. Christian et Jean se baignent dans la mer. Il y a le festival de jazz de Nice et une chanteuse Américaine y chante et tout près, Linda, Diane et Michel décide de prendre une bière alors que Jean et Christian optent plutôt pour manger de l'asiatique sur le chemin du retour à l'hôtel.

Nous y sommes donc tous en ce moment même à l'hôtel dans la chambre de Michel et Diane, il est 21h20 et bientôt ce sera le dodo car nous sommes pas mal tous fatigués en plus de Linda qui est sur le décallage horaire!!!

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